Destinée à simplifier le partage de données économiques et sociales entre direction et élus, la BDES (ou base de données unique - BDU) a été mal accueillie par les entreprises.Sous-menu > Santé, sécurité et conditions de travailSanté, Sécurité et Conditions de travail![]() |
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Celles-ci y voient une contrainte supplémentaire, coûteuse en temps, mal définie en termes de règles du jeu... Et elles n’ont pas tort. Ainsi, le législateur a attendu mars 2014 pour préciser les obligations à respecter, alors que la BDES devait être créée trois mois plus tard dans les entreprises de plus de 300 salariés.
Faut-il pour autant condamner ce nouvel outil ? Car au-delà de la mise en place, certes laborieuse, c’est une occasion unique d’élever le niveau du dialogue social.
Vous ne supportez plus les réunions consacrées aux fontaines à eau et aux chèques-cadeaux de Noël ? Vous allez pouvoir parler de prévisions d’activité, de stratégie, d’emploi, de chiffres-clés, avec une perspective à 3 ans. On peut s’attendre à ce que les représentants du personnel se les approprient davantage.
Toutefois, la confidentialité des données sera un enjeu important : il faut la garantir tout en permettant aux intéressés d’accéder aux informations. A chaque entreprise de trouver sa solution sur-mesure, en fonction du degré de confiance qu’elle entretient avec ses élus.