Depuis une dizaine d’années, un grand nombre d’entreprises ont fait le choix de mettre en place les entretiens de retour. Elles pensaient souvent que c’était la solution miracle. Mais les managers n’y ont pas toujours été bien préparés ; l’information sur ce dispositif ne leur a pas été faite correctement et surtout ça été généralement considéré comme une corvée supplémentaire pour eux. Avoir un entretien avec une personne qui a été absente parfois pour des raisons considérées comme confidentielles, ça apparaît comme un face-à-face délicat pour les managers.
Il y a plusieurs intérêts à mettre de tels entretiens en place :
- Soigner l’accueil d’une personne qui a été absente est souvent l’occasion de lui montrer de la considération.
- Mesurer la capacité des collaborateurs à reprendre leur mission dans les bonnes conditions.
- Faire preuve de vigilance de la part de l’organisation à travers cette reprise de contact du manager.
- Voir dans quel état d’esprit le collaborateur reprend son activité.
En conséquence cela implique qu’il y a plusieurs formes d’entretiens de retour : on ne va pas poser les mêmes questions et avoir la même posture avec un collaborateur pour qui le retour au travail est une opportunité et un autre qui doute de sa capacité de reprendre correctement son activité, ou encore un dernier qu’on soupçonne d’avoir organisé son absence.
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